L’Europe – Une stagnation qui s’éternise
Certes, quelques facteurs témoignent en faveur du Vieux Continent. D’abord, l’accord établi à propos de la dette grecque. Mais aussi le PIB allemand dont la croissance est demeurée dans le cercle des prévisions (+0.2%), et enfin le récent discours de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), qui rassure sur un « retour relatif » du calme dans la zone euro. De quoi donc, en principe, rassurer les marchés d’investissement. Pas vraiment. L’Union Européenne continue à susciter un scepticisme grandissant, surtout concernant la situation de la Grèce et de l’Espagne. Des inquiétudes qui plombent de plus en plus l’ardeur acheteuse des investisseurs. Vient s’ajouter à ces facteurs l’abaissement récent de la note française par l’agence de notation Moody’s. La France est ainsi passée de Aaa à Aa1, en raison essentiellement de l’absence de perspectives positives de croissance nationale. Rappelons que la note de la France avait déjà été abaissée, en janvier dernier, par Standard and Poor’s. Des trois principales agences de notation mondiales, ne reste donc plus que Fitch Ratings qui a déjà catégorisé la France sous « perspective négative ». Son verdict définitif concernant la note française sera annoncé au cours de l’année 2013 (Fitch Ratings accorde encore la note AAA à la France). Toujours est-il que, du coup, euro, dollar, ainsi que l’ensemble des placements les plus « populaires » ont récemment accusé une baisse plus ou moins considérable. De son côté, et après avoir accusé le coup au cours de la séance du 28 novembre, le métal jaune semble être l’un des tous premiers placements à se reprendre. Au lendemain d’une journée boursière assez morose, l’or marque déjà un retour vers la hausse et confirme sa position de valeur refuge.
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