Pourquoi l’or monte ? – Les facteurs de la flambée
Tout d’abord, la FED. Il faut avouer que la réserve fédérale américaine continue à servir de soutien aussi indirect que solide à la montée en puissance du métal jaune. La semaine dernière, Janet Yellen, seconde aux commandes de la FED (vice-présidente de Ben Bernanke), a annoncé la probabilité d’étendre la période des taux bas adoptés par la banque centrale américaine jusqu’au début de l’année 2016. Parmi ses autres propositions, Yellen a énoncé l’idée de faire coïncider le terme de cette période de taux bas avec une phase d’inflation et de certains taux de chômage. Toujours est-il que l’époque dorée de la « collaboration involontaire » FED-Or n’est pas près de s’achever. Par ailleurs, la situation constamment aggravée en Proche-Orient continue à susciter les inquiétudes et à créer une tension géopolitique mondiale qui accentue davantage la valeur refuge de l’or, bouclier imbattable contre les crises, peu importe leur nature ; économiques, géopolitiques et autres. Et n’oublions pas enfin la participation très active des banques centrales acheteuses nettes de plus de 97,6 tonnes de relique barbare depuis la fin 2011. Un rapport officiel du Comité Mondial de l’Or indique que « au cours de six des sept derniers trimestres, la demande des établissements émetteurs a été voisine de 100 tonnes ». De quoi, en tout cas, permettre au métal jaune d’afficher une santé de fer qui le hisse, à une cadence assez accélérée, vers les 1 780 dollars escomptés par la plupart des intervenants du marché
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