Les banques centrales derrière la hausse de l’or
Au troisième trimestre 2012, le prix du métal jaune a connu une hausse de l’ordre de 11,1%, se hissant à 1.776 dollars l’once à la fin du mois de septembre. L’or effectue ainsi sa douzième année consécutive de hausse, un fait suffisamment impressionnant pour motiver une étude en bonne et due forme effectuée récemment par le Conseil mondial de l’or (WGC). L’organisme explique d’abord ce « phénomène » de hausse inébranlable par les réductions des coûts d’emprunts annoncés par les grandes banques centrales, il y a quelques semaines, dans le but de booster leur économie. Ces assouplissements monétaires, destinés à soutenir les marchés financiers, ont aussitôt montré des effets bénéfiques sur le prix de l’or, puisque les investisseurs ont surtout perçu dans ces mesures un grand risque inflationniste face auquel seul l’or a la réputation ancestrale de servir de bouclier. Rappelons que, depuis le début de l’année 2008, la Fed fait travailler sa planche à billets à plein temps, poussant les banques centrales à varier leurs réserves de changes et devises en acquérant de l’or, au détriment du très stagnant dollar américain. C’est ainsi que, en 2011, les achats des banques centrales du monde entier (essentiellement la Banque de Chine et la Banque de Russie), se sont élevés à 440 tonnes d’or. Un chiffre historique, puisque la dernière fois qu’un total pareil a été affiché était en…1964 !
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