L’or de la Guyane
Depuis les années 90 en Guyane, la fièvre de l’or a contaminé de nombreuses personnes ! En effet, le département français d’outre mer voit passer des milliers de chercheurs d’or clandestins qui viennent de pays voisins tels que le Bresil ou le Suriname, à la recherche du métal précieux. C’est ainsi qu’au fil des années ces orpailleurs ont amassé des tonnes d’or. Grâce aux autorités françaises, gendarmerie et armée, qui ont appliqué les mesures nécessaires afin d’éradiquer ce fléau qui appauvrit l’état de ses réserves d’or, une partie du ” butin ” a été saisie. L’intervention des autorités françaises est la bienvenue, car les instances étatiques, par leur présence, découragent les orpailleurs qui en plus de “dépouiller” l’état de son or, saccagent l’écosystème avec des méthodes d’extraction peu ou pas du tout respectueuses de l’environnement puisqu’ils utilisent du mercure qui contamine les populations amérindiennes. 160 kilos d’or en lingots vont donc être rapatriés. Même si cette quantité est relativement infime par rapport aux 5 et 10 tonnes issues de l’orpaillage clandestin qui circulent chaque année, le fait est qu’il y a possibilité de réaffecter cet or entre les budgets de la justice, de la gendarmerie et de la police, ce qui contribuera aux finances publiques. C’est l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs criminels et saisis (Agrasc), qui elle même dépend du Garde des sceaux, qui est chargée de répartir l’or. En ce qui concerne les conditions pratiques du rapatriement, une mission du ministère de la justice s’est rendue sur place pour s’assurer de la conformité des stocks avec les quantités comptabilisées.
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