Coopération chinoise-vénézuélienne pour l’exploitation d’un minier aurifère géant
L’ampleur du « chantier » est telle qu’elle nécessite l’association de deux gouvernements, munis de toute l’artillerie lourde de leurs moyens et équipements respectifs combinés. Le 21 septembre dernier, le président du Venezuela, Hugo Chavez, annonçait officiellement la signature d’un accord entre son pays et le gouvernement chinois destiné à assurer le développement du projet minier Las Cristinas. Il est à noter que le gisement d’or et de cuivre Las Cristinas attend sagement depuis près d’une décennie que l’administration vénézuélienne se décide enfin à l’exploiter. Ce retard étant essentiellement dû au manque des moyens indispensables à finaliser le projet. Rappelons tout de même que le géant canadien Crystallex avait déjà porté son dévolu sur la mine aux onces d’or estimées à plus de 252.000 annuels et que la société était sur le point d’en commencer l’exploitation. Un espoir tué dans l’œuf, puisque la nationalisation des mines d’or par le gouvernement vénézuélien (en 2011), bloquera Crystallex dans sa dernière ligne droite, la privant du dernier permis nécessaire pour le lancement de la production. Ce délai de dix ans demeure toutefois très surprenant, dans la mesure où Las Cristinas représente probablement l’un des gisements les plus importants au monde (en termes de potentiel et de capacité). Ses réserves établies s’élèvent en effet à 17 millions d’onces d’or (soit près de 500 tonnes).
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