Or et tendance baissière – Analyse
La semaine dernière avait pourtant été placée sous le signe de la « reprise », mais dès le lundi 12 décembre, le métal jaune avait connu une dégringolade assez notable, passant successivement sous les barres des 1 715, 1 700, puis 1 650 dollars. Les analystes rejettent, pour la plupart, la faute sur les récentes déclarations de la Banque centrale européenne (BCE), ainsi qu’un pessimisme latent concernant les décisions potentiellement prises par les chefs d’états européens (après leur réunion à Bruxelles) et leur aptitude à définir et mettre en place une solution fiable et efficace à la crise majeure d’endettement en zone euro. Analyste chez le groupe Barclays Capital, Suki Cooper affirme que « le contexte macroéconomique continue de dicter les mouvements des échanges et pour l’instant l’or n’arrive pas à en tirer parti car il suit actuellement la trajectoire des investissements les plus risqués ». De son côté, Andrey Kryuchenkov, analyste chez VTB Capital, estime que le métal jaune « s’est replié alors que le dollar opérait un rebond prononcé après des annonces décevantes de la BCE ». Le billet vert gagne ici un bon bout de terrain contre son concurrent de toujours ; l’euro, qui survit nettement moins bien à la conjoncture qui le frappe de plein fouet.
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