Or et argent – Une concurrence qui n’est plus
Histoire d’une dominance dorée
Henri Cernushi disait que « l’or et l’argent sont deux monnaies naturelles et éternelles. Personne ne peut en produire artificiellement ni par décret, et c’est en quoi gît leur meilleure garantie ». A l’époque (fin du 19ème siècle), la grande majorité des systèmes fiduciaires fixaient la parité entre l’or et l’argent à 15,5.
Pourtant, durant cette même période, les experts commençaient déjà à estimer que ce rapport surévaluait largement l’argent dont la forte production aux Etats-Unis laissait planer un doute grandissant concernant sa pureté.
La dominance de l’or s’est définitivement installée lorsque la popularité de l’or physique a prit son envol. Les temps de crise économique généralisée se succèdent et l’or s’en sort bien mieux que son « rival » grâce, notamment, au débouché de la joaillerie qui lui maintient un succès indémontable.
Résultat ? Selon les analystes spécialisés, « quand l’or monte, l’argent monte mais moins. Quand l’or baisse, l’argent baisse, mais plus. Plus encore, l’or gagne le double de l’argent lors d’une hausse. L’argent perd le double de l’or lors d’une baisse. »
Avec la flambée historique de l’or cette année, les transactions d’or physique ne sont plus le monopole des investisseurs aguerris. Les comptoirs d’achat d’or et boutiques de vente/achat enregistrent ainsi un intérêt grandissant de leur clientèle « amatrice » pour les lingots et pièces de l’imbattable métal jaune.
Et le Comptoir National de l’Or ouvre son 11ème Comptoir d’Achat d’Or sur Pau, 18 rue Latapie.
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