Fièvre du métal jaune – Qui sont les plus « atteints » ?
Premiers contaminés heureux ; les particuliers, qui se tournent très naturellement vers la solide valeur refuge de l’or physique dès que la crise pointe le bout de son nez. Pourtant, l’analyste Yannick Colleu estime que « ils ne font pas la tendance générale », ajoutant que « Il y a surtout de très gros investisseurs, des fonds américains par exemple ».
Jean-Philippe Roos, gérant de Fructifonds international or chez Natixis Asset Management, rappelle que les émergents jouent aussi un grand rôle dans le domaine de l’or. Il précise que « en Inde, mais surtout en Chine, la demande en or, pour la bijouterie, est très forte. ». De plus, les banques centrales de Chine, Corée, Inde, Brésil… « ont beaucoup de dollars. Elles sont en train d’acheter de l’or, parce qu’elles souhaitent diversifier leurs réserves de devises.». A ce propos, Colleu établit une comparaison intéressante ; « Avant 2007, elles alimentaient le marché en vendant 400 à 500 tonnes d’or par an. Aujourd’hui, plusieurs banques centrales ont annoncé clairement qu’elles cessaient les ventes – Allemagne et Suisse notamment – et environ une vingtaine d’entre elles affichent officiellement qu’elles sont devenues acheteuses d’or ». Particuliers, gros et petits investisseurs, banques centrales et autres…Une popularité unanime donc pour l’or. De quoi lui garantir encore de belles années d’un succès inébranlable.
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