Or et nanotechnologie : Un lien ‘scientifique’ évident
Il s’agit d’un nouveau secteur d’exploitation du métal jaune en plein essor. La nanotechnologie, avec ses nombreux et différents domaines de spécialités, a trouvé dans l’or un élément inestimable.
Quelles sont les caractéristiques de ce métal qui établissent son lien -devenu aujourd’hui si évident- avec l’univers scientifique ?
Selon les scientifiques, le métal jaune (Au) possède, sous sa forme naturelle, « une structure cubique à face centrée, dont le point d’ébullition se situe à 1068° Celsius ». Il s’agit également d’un élément chimique inerte, à l’image du platine (Pt) et du Palladium (Pd), à la différence près que l’or, lui, est un métal nettement moins coûteux à exploiter. Par ailleurs, le métal jaune résiste bien à l’oxydation, ce qui limite considérablement sa dégradation sur une longue période de temps. Une qualité qui fait défaut à la plupart des autres métaux, rendant leur exploitation nanométrique une tâche plus difficile et compliquée. Sur le plan macroscopique, les propriétés des nanoparticules de l’or (nm, 1 nm = 10-9 m) ne sont pas celles utilisées à l’échelle nanométrique, dans la mesure où elles ne dépassent pas les 10 nanomètres. Toutefois, le métal jaune détient, d’après les experts, des qualités optiques particulièrement intéressantes, « car les nanoparticules changent de couleur du rouge au violet en fonction de leur taille », alors que « d’autres couleurs comme le vert et le bleu peuvent être obtenues en jouant sur le facteur forme, avec des nanoparticules plus ou moins allongées (bâtonnets) ».
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