Or : Un acteur biomédical incontournable
Certes, le rôle joué par le métal jaune dans la médecine ne date pas d’hier ; dès l’Antiquité, les civilisations indiennes, égyptiennes et chinoises avaient déjà vu dans l’or des qualités médicinales indéniables. Toutes, durant les dernières décennies, et avec l’intégration de l’or dans différents secteur de la nanotechnologie, l’utilité du métal précieux (notamment avec ses propriétés non toxiques) est passée au stade supérieur ; connecteurs des pacemakers, implants pour l’oreille interne, ou encore plaques de protection des artères. Du coup, études et recherches scientifiques s’intéressent de plus en plus près aux caractéristiques des nanoparticules d’or et aux diverses possibilités de leur utilisation dans le secteur biomédical. Et l’usage du métal jaune dans les domaines rattachés à la santé connait de moins en moins de limites, dont notamment les tests rapides (allergiques, toxicologiques et de fertilité), permettant de distinguer un composé chimique ou organique, mais aussi dans le secteur de l’agriculture et de l’alimentation. De ce fait, il serait actuellement possible de fabriquer des kits de test rapide « contenant de l’or absorbé dans des anticorps ou des antigènes spécifiques au composé à détecter ». Aujourd’hui, les études scientifiques se tournent également vers le marquage, tentant de profiter des propriétés utiles de l’or, à ce niveau (élément inerte et à particules sphériques). Dernière découverte, dans ce contexte ; les scientifiques affirment aujourd’hui que « la forte opacité de l’or au rayons X fait des nanoparticules un moyen très efficace en imagerie médicale, par son contraste ».
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