Or : Une fin d’année assez mitigée
Tout au long des dernières semaines, la conjoncture économique et politique mondiale a été globalement défavorable à une progression haussière de l’once. Un constat largement contrebalancé par une demande physique toujours aussi solide. L’optimisme, concernant des perspectives telles que l’application des promesses électorales de Donald Trump, ou encore le relèvement des taux d’intérêt FED (qui traduit la confiance du FOMC dans la croissance économique américaine et la solidité du dollar), a constitué une importante pression baissière pour le marché aurifère. Le 20 janvier prochain, Trump prendra officiellement ses fonctions à la tête du gouvernement américain, et pourrait, grâce au soutien du Congrès US, et selon les observateurs, « mettre en place rapidement un programme de relance budgétaire massif, formé essentiellement de baisses d’impôts, mais aussi d’investissements dans les infrastructures ». Un scénario qui renforcerait les perspectives haussières de la croissance américaine et augmenterait la pression baissière sur le métal jaune. Les douanes ont pourtant publié des données chiffrées, la semaine dernière, indiquant que la demande physique d’or serait à même d’apporter un soutien indéniable au marché, dans sa globalité. Outre les impressionnantes exportations suisses d’or vers l’Inde, la Chine et Hong Kong, la banque centrale russe a également profité de la baisse des prix du marché aurifère, pour faire d’importants achats, durant le mois de novembre. L’élément de la demande physique redynamisée a manifestement bénéficié à l’ensemble du marché, puisque le prix de l’once a réussi, cette semaine, à enregistrer un rebond, dépassant les 1 140 dollars.
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