Le Venezuela rapatrie son or détenu à l’étranger
Après les particuliers, les investisseurs, les groupes géants de l’économie et les banques centrales, c’est au tour des gouvernements de rechercher le refuge rassurant du métal jaune. Dernier pays en date à travailler dans ce sens : le Venezuela.
Dans ce contexte, le mois d’août aura été chargé pour le gouvernement vénézuélien.
D’abord, le 17 août, le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé son intention de rapatrier tout l’or détenu par son pays à l’étranger. Une semaine à peine plus tard (le 23 août), il procédait à une nouvelle annonce officielle relative à la nationalisation de l’industrie minière aurifère.
Le but est aussi simple que clair ; protéger le Venezuela, son économie et ses citoyens contre les problèmes économiques des Etats-Unis et d’Europe. Durant la conférence de presse consacrée à cette annonce, le président Chavez l’avait explicitement expliqué ; « En ces temps troublés, il est préférable que nos actifs et notamment nos réserves d’or se trouvent dans nos coffre-forts ». Voilà qui est dit ! C’est également révélateur du peu de confiance que son gouvernement place dans la solidité de l’économie mondiale, et plus particulièrement celle des pays occidentaux. Rappelons que les réserves d’or du Venezuela s’élèvent à 211 tonnes.
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