Etude du Marché de l’Or au Premier Trimestre 2011 (3/3): les évolutions secteur par secteur
La demande d’or au premier trimestre s’élève à 981,3 tonnes, soit 11% de plus que l’année précédente. On distingue deux principaux facteurs: Une forte hausse de la demande de lingots d’or et de pièces d’or et une amélioration de la demande du secteur bijoutier.
En chiffres, cela se traduit par une demande mondiale de 43,7 milliards de dollars sur la période janvier-mars 2011, soit une augmentation de 40% par rapport aux 31,4 milliards sur la même période en 2010.Les moyennes de prix trimestriels de l’once d’or sur ces huit dernières années n’ont cessé d’augmenter ces dernières années, atteignant un record au cours du premier trimestre à 1386,27 dollars l’once d’or (Fixing de Londres). Néanmoins ces moyennes trimestrielles masquent les variations qui ont fortement déterminé les comportements sur les trois premiers mois de l’année. En janvier, les prix ont chuté, c’est pourquoi le niveau de prix de décembre n’a été retrouvé qu’au début du mois de mars, lors d’une hausse qui à permis à l’or d’atteindre de nouveaux records. La croissance de cette demande d’or est principalement imputable à la demande d’or investissement. L’augmentation de 26% sur l’année glissante à 310,5 tonnes (pour le trimestre) est largement expliquée par l’augmentation de la demande d’or physique « pièces d’or et lingots d’or » dont l’augmentation a atteint les 62% de hausse. |
Compte tenu de sa situation vis-à-vis de l’inflation, la Chine en est le principal responsable.En chiffres, cela se traduit par une demande mondiale de 43,7 milliards de dollars sur la période janvier-mars 2011, soit une augmentation de 40% par rapport aux 31,4 milliards sur la même période en 2010. Les moyennes de prix trimestriels de l’once d’or sur ces huit dernières années n’ont cessé d’augmenter ces dernières années, atteignant un record au cours du premier trimestre à 1386,27 dollars l’once d’or (Fixing de Londres).
Malgré l’augmentation continue du prix de l’or, le secteur de la bijouterie (qui représente 57% de la demande totale d’or) a enregistrée une augmentation de 7% en volume sur le trimestre, atteignant les 556.9 tonnes, soit 24,8 milliards de dollars. Néanmoins, ce chiffre cache des situations très contrastées entre d’une part, l’attrait pour l’or observée sur les marchés chinois et indiens, et d’autre part, la demande faible des marchés européens et du moyen orient.
L’Inde et la Chine sont les plus grands consommateurs de bijoux avec 349,1 tonnes (16 milliards de dollars). L’anticipation d’une hausse des prix, les problèmes d’inflations, ajoutés à des monnaies locales plus fortes ont permis de soutenir la demande dans les deux pays. Néanmoins, les consommateurs du Moyen Orient et de l’Europe subissaient des prix en moyenne plus élevés et par conséquent la demande du secteur bijoutier y a été faible.
Le secteur bijoutier
Au premier trimestre 2011, la demande du secteur bijoutier a atteint 556,8 tonnes ce qui équivaut à 24,8 milliards de dollars. Cela représente une augmentation de 7% en comparaison des 521,3 tonnes du premier trimestre 2010. Au regard de ces chiffres, la hausse annuelle de 25% du prix moyen de l’or aurait du agir à la baisse sur la demande d’or du secteur bijoutier. Cependant, le prix moyen exprimé en dollar cache un tout autre tableau et la baisse des prix en janvier ont permis un regain d’intérêt pour la bijouterie de la part de nombreux consommateurs au plan international. La chute au plan régional de cette demande nous montre deux choses : la force de la demande indienne et dans la plupart des pays est-asiatiques d’une part, et d’autre part, la grande faiblesse des marché européens et du moyen orient.
L’Asie
L‘Inde a été encore une fois le pilier de la demande du secteur bijoutier, représentant 37% de la demande totale. Cette demande se chiffre à 206.2 tonnes (augmentation de 12% par rapport au premier trimestre de l’année 2010) ce qui fait du premier trimestre 2011, celui où la demande est la plus forte depuis le troisième trimestre 2008, période où la demande avait été fortement encouragée par une baisse du prix de l’or. En janvier et février, les détaillants et les grossistes ont tiré un avantage substantiel de la baisse du prix de l’or sur le marché local. Sa faiblesse a permis aux vendeurs de reconstruire leurs stocks alors qu’ils anticipaient une hausse de la consommation fin février compte tenu des traditions culturelles. Mais cette hausse n’a pas eu lieu.
Les consommateurs chinois se sont également tournés vers le secteur bijoutier pendant cette période, faisant augmenter la demande de 21% en un an (142,9 tonnes). Cette forte demande s’explique en partie par les festivités autour du nouvel an chinois, période où l’on offre énormément de cadeaux. Mais ceci traduit une anticipation de hausse des prix de la part des consommateurs. Pour des raisons culturelles cette demande s’est concentrée autour du segment 24 carats (or pur). Mais il faut garder à l’esprit que le motif principal d’achat de bijoux est la crainte de l’inflation, ce qui a d’ailleurs poussé la banque populaire de Chine à augmenter ses taux directeurs au cours de cette même période. La croissance de la demande est telle, que certaines entreprises spécialisées dans l’extraction de minerais (comme la firme Chinoise PGM) ont du réorienter leurs capacités de productions vers l’extraction d’or.
En termes géographiques, c’est Hong Kong qui a connu la plus grande croissance sur ce segment de marché, soit 32% ; sa demande est aujourd’hui de 7,3 tonnes. Les facteurs majeurs de cette croissance sont :le nouvel an chinois, période durant laquelle de nombreux touristes chinois se dirigent vers Hong Kong ; et une amélioration du marché du travail et des dépenses privées, d’où une amélioration du revenu des ménages.
Taiwan, avec un marché marginal, fut l’exception de toute la région, avec une baisse de 9,4% de la demande. Dans le reste du continent asiatique, le tableau a été plutôt médiocre, avec quelques exceptions notables.
Le Japon, sans surprise, fut le plus faible de tous les marchés compte tenu des tremblements de terre, du tsunami, et de la catastrophe de Fukushima le 11 mars. Avant le désastre, la demande avait déjà été affaiblie par l’augmentation artificielle du cours local du prix de l’or, c’est pourquoi de nombreux consommateurs s’étaient déjà redirigés vers de l’or 9 carat, bien plus abordable car moins pur. Compte tenu des récents événements, les évolutions de la demande du secteur bijoutier sont bien évidemment négatives.
On assiste aussi à une baisse de la demande en Corée du Sud et en Thaïlande, respectivement de 3% et 16%. Au Vietnam, la demande du secteur bijoutier a augmenté de 5,7% compte tenu de la dévaluation de la monnaie et de l’inflation que connait le pays. Des rumeurs concernant de futures restrictions sur le commerce de lingots d’or ont d’ailleurs encouragé les consommateurs à investir dans des bagues en or 24 carat. Quant à l‘Indonésie, le pays connu une augmentation de 8% de la demande pour les mêmes raisons. La baisse du prix en dessous du seuil des 1.350 $ l’once d’or a incité les consommateurs à acheter, et les vendeurs à refaire leurs stocks d’or. Ce rush s’explique donc par une anticipation d’une ré-augmentation rapide des prix.
Le Proche & Moyen Orient
La demande du secteur bijoutier en Turquie fut forte au premier trimestre favorisé par la Saint Valentin, Le « Istambul Jewellery Show » (salon de professionnels) et le « Istambul Shopping festival ». La demande a là aussi été favorisée par la baisse des prix vu comme une bonne opportunité d’achat. Les consommateurs se sont rués vers les prix bas en Janvier et Mars poussés par la conviction que le cours de l’or allait remonter par la suite. Néanmoins, malgré cette forte demande, les contraintes de prix ont conduit les consommateurs à acquérir des pièces plus légères, c’est pourquoi les bijoux en 14 et 18 carats gagnent des parts de marchés. Ainsi, la demande en volume a augmenté de 12% en un an atteignant 20,6 tonnes. Compte tenu des variations monétaires, la demande a augmenté en valeur de 46% pour atteindre 1,5 milliards de lires turque.
Le Moyen Orient a connu une demande assez faible , pouvant s’expliquer par une forte hausse des prix, et l’instabilité politique (révolutions arabes). Le marché égyptien fut largement affecté par cette instabilité politique, ainsi que par les manifestations avec pour conséquence un écroulement du marché.
Au premier trimestre, la demande a chuté de 39% pour atteindre 10,9 tonnes, alors même que les prix élevés et les évènements du printemps arabe ont favorisé le recyclage de l’or. Il est fort probable que la demande ne redémarrera pas avant 2012. Dans d’autres Etats, comme l’Arabie Saoudite, on observe une baisse de 19% (13,1 tonnes) car les consommateurs se sont redirigés vers des pièces moins lourdes, pour les cadeaux et les parures de mariages par exemple.
Les Emirats Arabes Unis font ici exception avec une augmentation de la demande de 5% en un an, soit une demande du secteur bijoutier de 19,8 tonnes ou 882,5 Mds $ (augmentation de 31% en valeur). Le marché a été propulsé par la présence d’acteurs économiques déterminants lors des différents salons et festivals organisés autour des bijoux en or. L’importance de la demande de bijoux 22 carats témoigne de la demande robuste des consommateurs.
L’Europe
La Russie fut le seul pays parmi les pays européens à avoir témoigné d’une hausse de la demande du secteur bijoutier. Entre 2010 cette demande est passée de 15,6 tonnes à 16,7 tonnes soit 7% d’augmentation. En valeur, cette augmentation est de 34% (744 millions de $). Elle est la conséquence directe d’une amélioration du marché domestique compte tenu de la croissance et de l’amélioration du marché du travail. Cependant, l’augmentation des prix a encouragé la production de plus petites pièces.
La demande dans le reste de l’Europe a continué à s’affaiblir. En Italie par exemple, le secteur bijoutier connaît actuellement de grands changements structurels : l’or est par exemple combiné avec de la céramique, du cuir ou de l’ébène qui sont des composants beaucoup moins chers et rendent donc le rendu final plus abordable, les produits totalement en or sont imaginés de manière à utiliser moins d’or ; on retrouve également la création de bijoux plus légers, l’entrée sur le marché de l’argent, et de pièces entre 14 et 9 carats. Finalement le plaqué or gagne des parts de marché. La demande au premier trimestre s’est élevée à 4,7 tonnes dans le secteur bijoutier, soit 11% de moins qu’au premier trimestre 2010.
On observe le même phénomène en Grande Bretagne. Les consommateurs réagissent ainsi à la faible relance de l’économie et à la hausse du prix de l’or, ce qui les incite à limiter leurs achats de bijoux en or. La demande du secteur bijoutier s’est donc réduite de 17% en volume en 1 an et n’a pas varié en valeur.
Les Etats Unis
Les consommateurs américains connaissent encore des difficultés, ce qui provoque bien évidemment une baisse de la demande du secteur bijoutier.
La demande en volume a chuté de 10% en un an, atteignant 20,5 tonnes, même si, ramenée en dollars, la comparaison est plus favorable. La demande a augmenté en valeur de 12% sur un an (914,4 milliards de dollars). La principale raison de ce phénomène est une augmentation en moyenne des prix de l’or et la mise en place d’une nouvelle technique qui consiste à introduire de l’argent dans les produits, compte tenu des contraintes de prix. La différence entre le premier semestre 2011 et le premier trimestre 2010 est exagérément marquée car cette technique n’a été introduite qu’au dernier trimestre de l’année 2010.
Le Secteur industriel
La demande d’or industriel reste forte au premier trimestre (114 tonnes), malgré une faible diminution de 0,2% par rapport à l’année dernière.
Mais, depuis 2003, on observe une augmentation de 6,7%. La baisse continue de la demande d’or dans le domaine de la dentisterie est responsable de la diminution entre 2010 et 2011, mais en parallèle, la demande d’or pour les composants électroniques et d’autres applications industrielles a augmenté. La demande s’élève finalement à 5,1 milliards de $ soit une hausse de 25% par rapport au premier trimestre 2010. Des révisions sur le dernier trimestre 2010 montrent que l’année 2010 fut une année record avec une demande d’or pour ce secteur de 326.8 tonnes.
La demande de composants électroniques a enregistré une croissance modeste de 1% en un an, soit 79,8 tonnes. Les croissances de 2009 et 2010 étaient dues à la reprise, mais la croissance de 2011 témoigne d’un agrandissement du marché. Cela montre que la demande dans de nombreux pays industrialisés a été circonscrite par une croissance plus faible que prévue. Au Japon, la demande fut là aussi fortement affectée par le tremblement de terre et par le tsunami, ce qui a conduit à de nombreuses fermetures d’usines. Ces événements ont donc eu une forte influence sur la demande.
Au contraire, la croissance fut très forte dans les marchés les plus importants, se situant majoritairement en Asie de l’Est. La Chine et Taiwan sont ici des leaders, avec une croissance de la demande au-delà de 10%, compte tenu de la structure de la demande des consommateurs : automobiles, et biens d’équipements nécessitant de nombreux composants électroniques. Il faut aussi remarquer ici l’importance des téléphones mobiles, Smartphones, netbooks, notebooks, et avoir une attention toute particulière envers l’Ipad. Le marché des Smartphones va bientôt atteindre 420 millions d’unités produites… Les autres domaines ne connaissent qu’une croissance triviale en comparaison, inférieure à 1%, même si la demande de 22,5 tonnes fut le résultat de quatre ans de gains dans les pays en développement (Chine et Inde plus particulièrement) et souligne le déclin des pays industrialisés. Le Japon et la Suisse sont ici malheureusement en première place.
Finalement, la demande d’or pour les applications dentaires a connu une baisse notable de 10% en un an (11,5 tonnes). Le premier semestre fut marqué par une faible demande compte tenu du niveau des prix et de la substitution de l’or dans les couronnes dentaires par des produits tout aussi efficaces et plus esthétiques. Une forte chute de la demande fut donc observée au plan mondial avec une baisse de 10% aux Etats Unis et au Japon.
Investissement
Au premier trimestre 2011, la demande d’or investissement (comprenant les lingots et pièces d’or, les ETFs et produits assimilés) s’élevait à 310,5 tonnes soit une augmentation de 26% par rapport aux 245,6 tonnes du premier trimestre 2010. Cela représente 13,8 milliards de dollars.
La majeure partie de cette hausse est due à la demande de lingots d’or et de pièces d’or : la demande de lingots d’or s’élève à 280,4 tonnes et est supérieur de 62% à l’année précédente. Ceci traduit un engouement global pour l’or physique. Au contraire, on observe une réduction de la demande d’ETF et de produits assimilés sur la même période. La demande totale d’investissement, ETF et OTC inclus, s’est effondrée de 28% en un an pour atteindre 182,3 tonnes.
La demande totale en lingots d’or et pièces d’or au premier trimestre s’est élevée à 366,4 tonnes soit +52% sur un an. En valeur, les chiffres ont presque doublé passant de 8,6 milliards de dollars au premier trimestre 2010 à 16,3 milliards au premier semestre 2011. La demande en lingots d’or fut au cœur de cette augmentation même si la demande de pièces d’or généra tout de même une croissance de presque 40%. La demande de médailles et pièces d’imitations est restée assez stable avec +3% (23 tonnes).
L’Asie
La Chine sur ce marché, a connu la plus forte croissance et devient ainsi le premier consommateur d’or investissement sur la période. La demande a plus que doublé depuis 2010 passant de 40,7 tonnes à 90,9 tonnes. L’inflation persistante en Chine a motivé l’investissement, et les prix faibles au mois de janvier se sont révélés être une réelle opportunité pour les consommateurs. La demande fut aussi stimulée par une plus grande facilité d’achat des lingots en or, puisque les banques chinoises ont activement fait la promotion de ces investissements. La demande indienne pour les mêmes produits reste élevée. La demande a augmenté de 8% en 1 an pour atteindre 85,6 tonnes. Cette demande peut s’expliquer par : Une anticipation de l’augmentation du prix de l’or, d’où un achat d’anticipation et des Achats d’or pour la saison des mariages
L’argent attire aussi de plus en plus, puisque certains vendeurs commencent à stocker des lingots en argent mais l’or continue à bénéficier des taux d’inflation élevés, poussant la Reserve Bank of India (RBI) à augmenter ses taux début Mai. Les situations sont assez hétérogènes dans le reste de l’Asie. La demande d’investissement reste inchangée au Vietnam (14,2 tonnes).
En Thaïlande, la volonté d’acquérir de l’or s’explique par l’inflation galopante et une dépréciation continue de la monnaie locale face au dollar ce qui se traduit par une hausse de l’investissement de 38%.
Le moyen orient
Il est largement guidé par les variations des prix au cours de ce premier semestre. On assiste à une hausse de la demande de 21%, 20% et 6% respectivement aux Emirats Arabes Unis, dans les autres pays du Golfe et en Arabie Saoudite. L’exception est ici aussi l’Egypte, pays où la demande reste négligeable oscillant entre 0,4 et 0,6 tonnes. Les investisseurs turques ont eux aussi été motivés par la baisse du prix de l’or en janvier. La demande trimestrielle a plus que doublé entre 2010 et 2011 avec 18,3 tonnes dont plus de la moitié au mois de janvier. La demande est ici largement composée par la demande de pièces d’or, bien que les lingots d’or connaissent une demande croissante
L’Europe
Les investisseurs européens ont maintenu leur enthousiasme pour les lingots et les pièces d’or. La demande agrégée en Europe a presque doublé en un an, compte tenu des différentes crises des dettes souveraines qui ont traversé le continent.
L’Irlande a du bénéficier d’un nouveau plan de sauvetage ce qui a accentué le risque de contagion au Portugal (qui a demandé son propre plan de sauvetage). La Grèce n’est pas en reste.
La France a enregistré une forte augmentation de la demande en un an : +131%. Même si la demande est faible en quantité (0,3 tonnes) cette augmentation est surement le signe d’une nouvelle demande d’investissement. Alors même que les pièces napoléoniennes restent l’investissement le plus populaire, la possibilité pour les investisseurs privés d’acquérir plus facilement des lingots d’or a permis de susciter un intérêt plus marqué.
En Allemagne, la demande vient d’atteindre 37,7 tonnes soit 1,7 milliards de dollars et les producteurs sont en train d’augmenter leur offre afin de faire face à une demande grandissante conséquence directe du spectre du défaut de paiement des dettes souveraines européennes. De la même manière en Suisse, la demande de 28,2 tonnes est la preuve que l’or devient une monnaie « de rechange » en période de crise. La demande au premier trimestre est donc bien au dessus de la moyenne des demandes de ces 12 derniers trimestres, malgré les trimestres exceptionnels que sont le dernier trimestre de l’année 2008 et le premier trimestre de l’année 2009.
Les Etats Unis
Aux Etats-Unis, la demande n’est pas restée aussi forte qu’au trimestre précédent. Néanmoins, avec 22,5 tonnes, c’est déjà une augmentation de 54% par rapport au même trimestre un an plus tôt. La demande de pièce d’or a augmenté, mais ce sont les pièces étrangères qui ont envahit le marché, représentant la majorité du marché, et prenant ainsi en partie la place de pièces Buffalo ou Eagle qui sont traditionnellement achetées par les investisseurs américains.
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