Le Brexit pousse les britanniques vers l’or
En dépit des multiples sonnettes d’alarme tirées par les économistes, experts et politiciens du monde entier, les britanniques ont choisi de voter pour sortir de l’Union Européenne. Le chaos boursier, chute de la livre et des prévisions de croissance qui s’en sont suivis ne sont que les conséquences directes et immédiates de ce qui promet encore d’être un véritable tsunami politique et économique.
Brexit : ruée vers l’or des britaniques
Ce rebondissement inattendu aura en tout cas eu pour conséquence de booster considérablement la valeur refuge de l’or aux yeux des opérateurs internationaux, à commencer par les britanniques eux-mêmes. A la fin de la semaine dernière, le Financial Times rapportait en effet une hausse des volumes d’acquisition britannique d’or de l’ordre de 32%, commentant qu’il s’agit « d’un comportement impulsif et paniqué de gens achetant de l’or, et cela rappelle ce que nous avions vu en 2008 lors de l’effondrement financier ».
Au-delà de la panique même, cette ruée vers l’or traduit surtout, selon bon nombre d’observateurs, le refus des citoyens britanniques d’obéir à la suprématie européenne, l’or étant une forme d’investissement qui échappe au contrôle des gouvernements et institutions financières. Sans compter ses perspectives d’avenir haussières qui les prémunissent contre la crise à venir.
Rappelons en effet que les prévisions expertes tablent aujourd’hui sur une appréciation des valeurs minières aurifères de 85%, dans les 2 à 3 ans à venir. Cette évolution demeure dépendante de la capacité de ces sociétés à maintenir la maîtrise de leurs coûts de production moyens, actuellement stabilisés sous les 800 dollars l’once.
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