Marchés : Une macroéconomie à la dérive
En dépit d’une reprise relative dans certains secteurs macroéconomiques américains, le bilan global des deux premiers mois de la nouvelle année 2016 demeure largement morose et négatif. Peu de statistiques européennes ou américaines ont été encourageantes ou ont pointé dans la direction d’une réelle reprise de l’économie des deux côtés de l’Atlantique. Du coup, les banques centrales concernées (réserve fédérale américaine et banque centrale européenne) se retrouvent à nouveau dans le collimateur des marchés qui attendent de leur part une réaction accommodante qui se traduirait par de nouvelles injections monétaires massives dans les veines économiques des deux rives. Ce même constat a encore été fait cette semaine, suite à la publication des PMI Markit et des derniers chiffres de l’évolution de l’activité allemande qui se trouve actuellement à son plus bas rythme depuis sept mois, alors que « dans le reste de la zone euro, elle (l’activité) enregistre sa plus faible expansion depuis février 2015 ». Natixis a donc commenté ces résultats en soulignant que « la faiblesse des indices PMI européens publiés (…) augmente la pression pesant sur la BCE afin qu’elle muscle ses mesures de soutien en mars ». Par ailleurs, les mauvaises nouvelles macroéconomiques européennes continuent à affluer, avec des résultats chiffrés décevants à négatifs, notamment les ISM et PMI qui en sont à leur pire niveau depuis 4 ans, voir même pour certains, depuis 6 ans.
Retour