L’once à son sommet trimestriel
Entre des résultats macroéconomiques américains très mitigés, des bourses européennes à la dérive, un pétrole en évolution yo-yo et les banques centrales sous les feux des projecteurs, le métal jaune réussit enfin à explorer le potentiel haussier qui peinait, depuis des mois, à s’imposer.
Outre tous les facteurs favorables déjà cités, la récente envolée de l’encours de lingots adossé au SPDR Gold Shares américain a aussi largement contribué à ce solide rebond du métal jaune. Les investisseurs ont en effet recours à ces ETF (Exchange Traded Fund, traduits par ‘fonds négocié en Bourse’) afin de « s’exposer aux variations du cours du métal jaune sans avoir à prendre physiquement livraison du métal ».
Par ailleurs, il faut également rappeler que les répercussions de la décision FOMC de décembre dernier ne cessent de renforcer les positions haussières de l’or. La réserve fédérale américaine avait en effet annoncé son intention de relever ses taux courts, une grande première, depuis 2006. Du coup, les observateurs notent que « après avoir culminé vers 2,30% fin décembre dernier, (…) le voilà revenu à 1,88% », profitant ainsi au métal jaune qui demeure particulièrement « sensible à l’évolution de l’écart séparant sa rémunération (0% donc) de celle des produits de taux ».
Sur le plan technique, les experts estiment que le marché aurifère boursier est sur le point de négocier un tournant majeur, soulignant que « la moyenne mobile à 200 jours, important indicateur technique pour départager les tendances de long terme », se trouve autour des 1 130 dollars.
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