L’once renforce lentement ses positions
Pour l’heure, la conjoncture –bien qu’en crise partielle- demeure peu favorable à un réel rebond haussier du marché de l’or. Toutefois, le prix de l’once continue tout de même à renforcer ses positions, stabilisées au dessus du seuil des 1 075 dollars, en attendant de subir ou de bénéficier des effets conséquents de l’imminente réunion du FOMC (prévue pour le 15 et 16 décembre 2015). L’ensemble des marchés d’investissement ont plus ou moins (en fonction de leur corrélation avec les marchés de l’énergie) subi la pression baissière de la crise du secteur pétrolier et parapétrolier. Et les marchés des matières premières se retrouvent forcément –du fait du lien direct qui lie les deux marchés- au premier rang pour absorber cette pression. Cette semaine, une rumeur évoquait même la possibilité de voir la banque Morgan Stanley abandonner leur négoce. Les courtiers du londonien Triland Metals rassurent toutefois en affirmant que « les métaux industriels soient effectivement concernés, mais pas les précieux ». Néanmoins, l’équipe d’experts ne manque pas de rappeler que « d’autres banques sont sans doute en train de passer au crible ce qui peut justifier le maintien de comptoirs de négoce fortement consommateurs de capitaux ». De quoi renforcer le climat de tension qui règne, depuis la fin de la semaine dernière (au sein de la planète boursière, financière et économique), à la perspective de voir la contagion de la crise pétrolière s’étendre à l’ensemble des marchés financiers mondiaux.
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