L’once termine la semaine au sommet
Si l’once réussit à franchir le seuil des 1 200 dollars, il aura ainsi enregistré sa meilleure performance depuis le mois de mai dernier. Un exploit que le marché aurifère semble désormais bien déterminé à accomplir. Les observateurs des marchés s’accordent à citer les chiffres américains décevants en tête de liste des facteurs expliquant cet impressionnant rebond haussier du métal jaune. La série noire de la macroéconomie américaine avait été couronnée, la veille par les statistiques relatives aux ventes au détail US. Des chiffres toujours aussi décevants qui font notamment suite à un « maigre rapport sur l’emploi aux Etats-Unis au titre de septembre, les opérateurs doutent de plus en plus que la Réserve fédérale américaine relèvera ses taux directeurs cette année ». Et dans la mesure où la réserve fédérale américaine s’est auto-proclamée « data dependent » (dépendante des données), lorsqu’il s’agit de mettre en place une stratégie monétaire, il y a de fortes chances pour que cette modeste performance de l’économie nationale pèse bien lourd dans le processus décisionnel du FOMC, au mois de décembre prochain. Par ailleurs, la série noire de statistiques US décevantes pourrait, selon les experts, « amener le comité de politique monétaire de l’institution à redoubler de prudence, alors que du côté des intervenants le contexte psychologique semble redevenu une équation du type “mauvaise nouvelle” = QE = “bonne nouvelle” ». Dans tous les cas, le marché de l’or devrait pourvoir continuer à profiter de cet état de confusion et d’incertitude des marchés boursiers, se hissant davantage vers ce qui pourrait être son sommet annuel.
Retour