Les réserves d’or mondiales – La situation
Les réserves mondiales en chiffres
La production :Au total, 2 356 tonnes de production minière mondiale (dernier recensement datant de 2008) et départagée en 6 principaux pays (classés par ordre de production) :
Chine | 12,2% |
Etats-Unis | 9,9% |
Afrique du Sud | 9,8% |
Australie | 9,6% |
Perou | 7,4% |
Russie | 7% |
Les banques centrales :Cinq banques centrales internationales sont les gardiennes mondiales des réserves officielles d’or (classées par ordre d’importance quantitative des réserves): les États-Unis (avec 8 133 t), l’Allemagne (avec 3 413 t), le FMI (avec 3 217 t), la France (avec 2 487 t), et l’Italie (avec 2 452 t).
Etats-Unis | 8 133 t |
Allemagne | 3 413 t |
FMI | 3 217 t |
France | 2 487 t |
Italie | 2 452 t |
Une offre illimitée
Information des plus rassurantes ; l’or étant indéfiniment réutilisable et pratiquement indestructible, la quasi-totalité des tonnes d’or extraites depuis les débuts de l’humanité est toujours existante (dernière estimation effectuée en 2009. Autour de 161 000 tonnes, au total).
Le seul changement notable au fil des décennies demeure le classement des « fournisseurs » d’or mondial. Jusqu’au années 80, l’Afrique du Sud procurait plus de la moitié de l’or mondial. Une donne qui a changé dès 2007, année qui a marqué l’installation permanente de la Chine sur la première marche de ce podium.
Notez que : les mines produisent environ 60 % de l’offre mondiale. Les 40% restants proviennent du recyclage et des reventes de stocks (banques centrales).
Une valeur refuge très demandée
Pas de surprise à ce niveau ; le secteur de la joaillerie est en tête de liste relative à la demande globale en or (l’Inde est le premier importateur mondial, justement pour la joaillerie). Le domaine monopolise pratiquement la moitié de la demande mondiale, suivie par les secteurs de l’industrie et de la dentisterie qui en requièrent 10%.
Le reste de la liste est réservé aux différents investisseurs/investissements internationaux.
Paradoxe assez intéressant ; la même crise économique mondiale (survenue en 2008) qui a causé la diminution considérable de la demande industrielle, se trouve être à l’origine de la flambée des investissements et achats de l’or. Le métal jaune est ainsi plus que jamais perçu comme l’une des dernières valeurs refuge fiables.
Une stabilité à toute épreuve
A la fin de l’année 2008, la crise économique avait eu pour effet d’engendrer un afflux impressionnant d’investissements. Un an après (dernier trimestre 2009), la demande mondiale d’or avait connu une régression de 24 %, causée par une baisse des investissements même de l’ordre de 46 %.
Quelques mois plus tard, c’est la flambée ; le cours de l’or enregistre un record historique cotant, déjà dès le 1er février, 1 082 dollars à Londres.
Du coup, le FMI déclare, à la même période, son intention de vendre 191,3 tonnes d’or et les banques centrales des pays émergents boostent leur stock en métal jaune largement privilégié au dollar instable et faible.
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