Marchés : Stabilisation en dépit du scepticisme
Et c’est un scepticisme qui entoure essentiellement la pertinence des décisions prises (surtout récemment) par les responsables et le comité de la réserve fédérale américaine. Certains vont même jusqu’à affirmer que l’institution « a perdu de son aura », remettant en question sa politique monétaire jugée excessivement prudente par certains, et exagérément optimiste par d’autres. Entre les deux, la réserve fédérale américaine continue à maintenir la carte du mystère, n’offrant aucun indice solide sur les mesures potentielles qu’elle pourrait prendre d’ici la fin de l’année. En tout cas, chez Aurel BGC, on se montre particulièrement critique envers la politique FED, puisque les experts du groupe estiment que « loin de réduire la volatilité sur les marchés, la décision de la banque centrale d’hier milite pour des marchés encore très agités lors des publications d’indices de prix et des indicateurs concernant la Chine ». Pour d’autres analystes, l’institution a surtout échoué dans l’une de ses plus importantes missions ; rassurer réellement les marchés. C’est d’ailleurs le cas des experts de la Société Générale qui affirment qu’une réserve fédérale américaine « accommodante et indécise n’inspire guère la confiance ». Ils sont soutenus, dans cette prise de position, par leurs homologues chez Oddo & Cie qui soulignent que « du point de vue de la communication, c’est un échec », insistant que « la dépendance de la Fed vis-à-vis des marchés plutôt que des statistiques est patente », concluant que « la crédibilité n’y gagne rien ».
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