L’or, le meilleur ami de l’investisseur
En dépit d’une petite frayeur occasionnée par la mini-crise du début du mois de mai, la boulimie des investisseurs pour le métal jaune ne semble pas près d’être calmée. Plus que jamais, l‘or continue à jouer son rôle de valeur refuge, boosté par les doutes grandissants qui planent sur le système monétaire américain, européen et même mondial.
Entre les injections en masse de liquidités réalisées par la Fed, les incertitudes sur les dettes souveraines de la Zone euro (particulièrement la Grèce) et la flambée des tarifs des matières premières en début d’année, l’or n’a pas fini de confirmer sa position de « recordman de la décennie », franchissant des paliers historiques. De plus, là où le dollar et l’euro ne cessent de stagner dangereusement, sans réel espoir d’une vraie reprise, l’or, lui, trébuche à peine…pour remonter en flèche aussitôt, marquant un nouveau record pour fêter sa reprise !
Ayant dépassé la barre impressionnante des 1 500 $ à la fin mai, de manière permanente, il réduit ainsi à néant les derniers doutes qui entouraient la pérennité de sa flambée. Rempart ultime contre la chute fatale des monnaies fiduciaires majeures en circulation (dollar, euro), mais aussi contre les dangers planants d’inflation, l’or semble être LE métal précieux à avoir dans ses tiroirs pour les jours d’orage qui s’annoncent.
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