L’once sous la pression de la conjoncture géopolitique
Le prix de l’once de métal jaune teste actuellement un plus bas multi-annuel, cédant, comme prévu, sous la pression d’une accumulation de facteurs baissiers à laquelle vient s’ajouter une pression supplémentaire (cette fois-ci géopolitique mondiale). La conjoncture internationale pèse de tout son poids sur le prix de l’once, le rapprochant davantage du plancher technique et psychologique des 1 000 dollars. Les experts du groupe Nomura résument d’ailleurs bien la situation en soulignant que « alors que les risques géopolitiques liés à la Grèce et l’Iran reculent et que la probabilité de voir le FOMC (le comité de politique monétaire de la réserve fédérale américaine) relever ses taux se rapproche, l’once manque de soutiens ». Rappelons toutefois que bon nombre d’analystes prévoient de voir le marché aurifère effectuer une reprise haussière, d’ici la fin de la saison estivale. Cette nouvelle vague de stagnation devrait donc retarder ce processus, mais pas l’empêcher. Il faut également rappeler que si cette hausse tarde à se concrétiser, c’est aussi à cause de la forte probabilité d’une imminente hausse des taux d’intérêt directeurs de la FED, dans la mesure où « Janet Yellen, la présidente de la Réserve Fédérale, a estimé que la hausse des taux pourrait intervenir d’ici la fin de l’année ». Des facteurs baissiers qui risquent donc de continuer à plomber les prix du marché pour le restant du mois de juillet, au moins.
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