L’or résiste à la pression grecque
Le ‘facteur grec‘, qui avait été un pilier de soutien depuis le début de la semaine, vient de se transformer en facteur de pression baissière, la raison étant les changements au sein même de ce dossier particulièrement volatile. Après les espoirs de résolution imminente qu’elle avait suscités, lundi et mardi, la crise grecque vient de se heurter à une nouvelle impasse, créant, au sein des marchés économiques et financiers, une vague de tension qui ne semble pas bénéficier au métal jaune. Les observateurs avaient d’ailleurs noté le passage de l’once, brièvement, sous le palier des 1 170 dollars, à la fin de la séance de mercredi, ce qui constitue sa pire performance des 3 dernières semaines. Cette brève stagnation intervient pourtant alors que « les espoirs d’un accord avec la Grèce, soutenus en début de semaine, aient été douchés ». Mais le rapide retour de l’once au dessus de ce seuil, ainsi que la tendance haussière de cette fin semaine, témoignent clairement de la solidité du courant haussier dont le marché aurifère tente d’exploiter le potentiel complet depuis la fin du mois de mai. Par ailleurs, les experts des matières premières chez Commerzbank soulignent également que le Conseil mondial de l’or « a brossé un tableau relativement optimiste de la demande chinoise, qui semble devoir atteindre cette année de 900 à 1.000 tonnes, et pourrait donc dépasser son niveau de 2014 ». De quoi soutenir ce courant haussier et probablement ramener la tendance annuelle 2015 dans le vert et sa moyenne globale au dessus du palier symbolique des 1 200 dollars.
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