La Grèce contrôle l’humeur des marchés
Car il est clair, particulièrement cette semaine, que ni les données macroéconomiques américaines, ni aucune autre actualité économique mondiale, ne réussiront à éclipser les nouvelles en provenance d’Athènes, avidement guettées par l’ensemble des marchés des deux côtés de l’Atlantique. A l’issue du sommet extraordinaire, tenu lundi soir, un accord de principe aurait enfin été accepté par la Grèce, un grand avancement dans ce dossier qui suscite les angoisses des opérateurs depuis des mois. Les observateurs rapportent également que « les nouvelles propositions formulées par la Grèce semblent quand même avoir fait leur effet auprès des dirigeants européens qui jugent qu’un pas décisif a été franchi ». Et la rive européenne n’en finit pas de fournir les bonnes nouvelles de la semaine ; un rapport officiel a révélé que l’indice PMI flash de Markit s’est hissé de 53,6 en mai à 54,1 en juin, enregistrant ainsi sa meilleure performance depuis mai 2011, et dévoilant dans la foulée une croissance économique de la zone euro au top de sa forme de quatre ans. Sur la rive américaine, c’est surtout l’incertitude qui règne, puisque les analystes continuent de s’interroger sur l’avenir à court terme de la réserve fédérale américaine. C’est le cas de Chris Williamson chef économiste chez Markit qui souligne que « si une hausse de taux directeur par la Fed en septembre semble encore probable, toute nouvelle détérioration des données pourrait repousser la première hausse de taux à l’année prochaine ».
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