La FED : Pilier inattendu de l’once
Depuis le début de la semaine dernière, l’once aura connu une évolution relativement stagnante, mais globalement haussière, enregistrant, jeudi dernier, son plus haut mensuel qui avait brisé, par la même occasion, la résistance des 1 200 dollars (1 205,99 dollars l’once). Cette note haute domine, jusqu’ici le palmarès des performances aurifères du mois et demeure, en dépit d’une progression parfois en dents de scie, la preuve que le courant haussier sous-jacent du marché est suffisamment solide pour rester toujours d’actualité. Le métal jaune étant étroitement et directement rattaché à l’actualité économique et macroéconomique américaine, c’est surtout l’annonce faite par la réserve fédérale américaine, mercredi dernier, qui reste le point d’orgue du moment. L’institution avait en effet décidé, suite à la réunion traditionnelle de son comité de direction de politique monétaire, de maintenir ses taux d’intérêt directeurs, « sans donner de précisions quant à l’échéance d’un éventuel relèvement ». Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, a d’ailleurs souligné à ce sujet que « cela a été une bonne semaine pour l’or, ce qui n’est pas surprenant si l’on considère la faiblesse du dollar (…) et la réticence de la Réserve fédérale américaine (Fed) de faire part de ses intentions sur un calendrier pour la hausse des ses taux d’intérêt ». Après des rumeurs grandissantes autour d’une possible hausse des taux à la fin du mois de juin, la pression imposée sur l’or par le dollar est finalement retombée, les marchés réalisant désormais que « les taux d’intérêt de la Fed n’allaient pas augmenter rapidement ». Les observateurs maintiennent toutefois que « les perspectives d’un relèvement allaient tout de même continuer à lester le métal jaune ».
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