Le spectre du risque plane toujours sur les marchés euro
L’humeur demeure largement maussade d’une rive boursière à l’autre de l’Atlantique, avec des marchés d’investissement qui continuent à crouler sous le poids d’une accumulation de tensions et de risques de crises mondiales, en tout genre, et notamment économiques et géopolitiques. C’est surtout en Europe que les inquiétudes persistent, depuis des semaines, voire même des mois. Entre le dossier de la dette grecque et les affrontements armés dont l’intensité reprend par vagues successives en Ukraine, les bourses de la zone euro ont du mal à se maintenir à la surface. Au début de la semaine, Vincent Ganne, analyste DailyFX pour FXCM, soulignait à ce sujet que « des risques fondamentaux nuisent au retour des investisseurs à l’achat après presque 9% de baisse de l’indice CAC 40 depuis les sommets du mois d’avril ». D’ailleurs, cette pression baissière ne prend pas uniquement racine dans le sol politico-économique européen, puisque l’expert rappelle également que « le marché subit (depuis mardi) les pressions déflationnistes confirmées en Chine au mois de mai et reste fortement impacté par l’absence d’accord entre la Grèce et ses créanciers ». En tout cas, l’ensemble des économistes et observateurs s’accorde à estimer que les marchés ont surtout et avant tout besoin d’un catalyseur suffisamment solide pour secouer le repli méfiant dans lequel ils naviguent depuis deux semaines, autrement dit, depuis le retour en force de la crise d’endettement grecque sur le devant de la scène économique mondiale.
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