Une semaine européenne sous le signe des ‘tensions’
Avec une semaine au calendrier macroéconomique et économique aussi chargé, les marchés continuent à afficher un repli généralisé, tirés vers le bas par des opérateurs qui semblent s’être donnés le mot pour jouer obstinément la carte de la méfiance. Cette semaine boursière est jonchée de bien trop de rendez-vous majeurs pour permettre aux investisseurs de se fixer sur une orientation claire. C’est donc la tension attentiste qui règne, pour l’heure. Il y a d’abord l’attentisme entourant le discours de Mario Draghi et les changements potentiels que ses propos pourraient annoncer au niveau de la politique monétaire de la banque centrale européenne. Barclays Bourse tente pourtant de rassurer en soulignant que « même si la BCE pourrait tenir compte de la dernière estimation de l’inflation dans la zone euro (+0,3%) pour réviser ses anticipations d’inflation à la hausse en 2015, il semble prématuré de penser que l’institution baisse la garde ». Par ailleurs, la journée/séance du vendredi sera marquée par deux autres rendez-vous majeurs dont notamment la publication des derniers chiffres relatifs à la performance de l’emploi américain, un facteur réputé décisif dans les traditionnelles négociations du FOMC. Mais c’est surtout le dossier grec qui monopolise l’attention –et les inquiétudes- cette semaine. Le vendredi 5 juin marque l’échéance du FMI pour la Grèce qui est sensée payée, à cette date, 300 millions d’euros à ses créanciers internationaux. Du coup, Saxo Banque estime qu’il est actuellement « logique que de nombreux investisseurs cherchent à prendre leurs bénéfices avant une séance qui s’annonce très volatile sur le CAC40, l’euro et le pétrole ».
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