Le dossier grec : Peut-on être optimistes ?
En dépit d’une avalanche d’indicateurs et de statistiques macroéconomiques, déferlant d’une rive à l’autre de l’Atlantique, le dossier grec continue à monopoliser le devant de la scène économique aussi bien européenne qu’américaine. Après de longs mois de négociations, d’impasses et d’espoirs déçus, le spectre de la crise d’endettement grecque continue à planer dangereusement au-dessus de l’équilibre économique de l’eurozone, et bien au-delà. Les marchés européens avaient débuté la semaine sur une note méfiante et en repli, en dépit des nouveaux espoirs qui refont surface, au sein de certains milieux boursiers. Les experts notent en effet l’existence d’un « certain degré d’optimisme au sujet de la Grèce, alors que les dirigeants européens se sont rencontrés hier soir pour évoquer la question », expliquant cet optimisme par le fait que les « informations évoquant la tenue d’une réunion à Berlin entre Angela Merkel, Christine Largarde, Mario Draghi, François Hollande et Alexis Tsipras ont été prises favorablement ». Cet optimisme est d’ailleurs l’un des facteurs baissiers qui pèsent le plus, actuellement, sur l’évolution du marché aurifère. Rappelons en effet que, lundi, les chefs d’Etat et de gouvernement d’Allemagne et de France avaient tenu une réunion avec les responsables de la banque centrale européenne, de la Commission européenne et du FMI (en d’autres termes, les principaux créanciers de la Grèce) afin de discuter du dossier en question. Par ailleurs, Athènes (l’administration d’Alexis Tsipras) « aurait fait de nouvelles propositions ». Une affaire à suivre…
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