L’once retenue par les inquiétudes européennes
Bien que subissant, depuis la fin de la semaine dernière, la pression constante imposée par le retour d’un mélange de craintes et d’espoirs autour du dossier d’endettement grec, l’once a réussi à maintenir le cap, demeurant en solide équilibre qui a même pu occasionnellement percer la barrière symbolique des 1 200 dollars. Et le ton des observateurs tend pourtant vers l’optimisme en ce moment, puisque bon nombre d’intervenants dont notamment Aurel BGC) ont rappelé, ce matin, que « le commissaire européen Günther Oettinger a déclaré hier qu’il jugeait possible un accord d’ici à la fin de la semaine entre la Grèce et ses créanciers internationaux ». Ces propos ravivent automatiquement les espoirs d’une résolution imminente de la sempiternelle saga de la dette grecque et repousse donc, dans la foulée, le spectre d’une crise similaire étendue à l’ensemble des pays de l’eurozone. Par ailleurs, le billet vert continue également à maintenir une pression baissière sur le métal jaune, rebondissant ainsi sur les chiffres d’une récente série de statistiques macroéconomiques pourtant relativement mitigée. Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, souligne en effet que « le dollar considérablement plus fort est le premier responsable de la baisse de l’or et des autres matières premières libellées en dollar ». Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets, soutient cette opinion en notant que « l’or n’a pas profité de la baisse du dollar ni de son statut de valeur refuge car les optimistes, qui pensent qu’un accord sera trouvé pour la Grèce, et les pessimistes, sont engagés dans un bras de fer serré ».
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