L’once en quête de tendance, mais la Grèce au soutien
L’once semble traverser une phase hésitante, pris entre la méfiance des opérateurs (notamment européens et américains) et l’influence baissière d’un billet vert vacillant entre euphorie et repli. Se retrouvant de nouveau face à la résistance du palier technique et psychologique des 1 200 dollars, l’once est toutefois bien partie, cette fois-ci, pour briser ce seuil de manière permanente. En tout cas, le dossier grec continue à figurer parmi les rares facteurs haussiers conjoncturels (notamment économico-politiques) sur lesquels le métal jaune peut encore s’appuyer. Rappelons en effet que Christine Lagarde, directrice générale du FMI (fonds monétaire international) a déclaré, dans le cadre d’une récente interview accordée au journal allemand ‘Frankfurter Allegemeine Zeitung’, « qu’une sortie de la Grèce de la zone euro était possible », en insistant bien sur le fait que « cela ne signifierait probablement pas la fin de la monnaie unique ». Ce scénario catastrophe (le Gexit) demeure donc largement envisageable. Une angoisse européenne qui ne manque pas de soutenir la valeur refuge du métal jaune, depuis le début de la longue saga de cette crise d’endettement. Les experts d’Aurel BGC soulignent à ce sujet qu’il « s’agit de la première fois que des officiels de la BCE et du FMI parlent aussi clairement d’un défaut et/ou d’une sortie de la Grèce de la zone euro. C’est la fin d’un tabou ! » L’once devra d’abord trouver appui sur des facteurs techniques suffisamment solides pour lui permettre de contrer la pression baissière du dollar. L’élan haussier devrait, par la suite, s’effectuer naturellement.
Retour