Climat attentiste sur les marchés financiers
Vendredi dernier, les principales places boursières américaines et européennes guettaient impatiemment la publication des chiffres de l’inflation américaine, les opérateurs étant parfaitement conscients de l’importance de ce rapport statistique dans l’orientation des marchés et des politiques monétaires respectives de la FED et de la BCE, sur le court et moyen terme. Les spéculations affluaient de tous les analystes et observateurs des marchés financiers, dont Tony Cross, de chez Trustnet Direct, qui rappelait que ce facteur jouait un rôle clé dans les discussions toujours « très ouvertes » autour du relèvement potentiel des taux d’intérêt directeurs de la FED. L’expert soulignait également que « si on a davantage de visibilité sur le calendrier de cette mesure, on peut s’attendre à ce que les marchés réagissent en conséquence, ce qui pourrait se traduire par des pressions sur les actions au niveau global ». De leur côté, les spécialistes du bureau d’études Aurel BGC prévoyaient de voir l’inflation demeurer faible (en référence des chiffres du mois d’avril), escomptant que « le noyau dur de l’indice devrait encore profiter de la diffusion de la baisse passée des prix énergétiques ». Par ailleurs, l’équipe d’analystes a relié cette annonce macroéconomique à la politique monétaire globale de la FED, rappelant que « les investisseurs devraient interpréter ce chiffre comme un élément supplémentaire pour justifier une première hausse plus tardive des taux directeurs ».
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