La semaine débute sur une note mitigée
La semaine dernière s’était achevée sur un bilan économique très mitigé, en provenance des deux bords de l’Atlantique. Entre une zone euro en plein regain d’optimisme et une économie américaine qui traverse actuellement une vague inattendue de correction, les opérateurs semblent avoir choisi de pencher du côté de la tendance euro, revigorant automatiquement les marchés d’investissement. Il faut toutefois rappeler qu’une donnée statistique majeure demeure définitivement positive, sur la rive US. Le Département du Travail a publié un rapport, vendredi dernier, qui révélait en effet la création de 295.000 postes non agricoles le mois dernier, contre un consensus expert qui n’escomptait que 240.000. Le rapport officiel dévoilait également que le taux de chômage a enregistré un repli de 0,2 point à 5,5%, contre des prévisions qui le plaçaient dans une moyenne de 5,6%. Pourtant, c’est un accueil relativement tiède que les marchés américains ont réservé à ces nouvelles. Les observateurs expliquent cette réaction en soulignant que « comme le taux de chômage se rapproche à son niveau à long terme, nous continuons de nous attendre à ce que la Réserve fédérale commence à normaliser sa politique de taux d’intérêt en juin 2015 ». Sur la rive européenne, l’euphorie BCE joue encore les prolongations, même si bon nombre d’experts, à l’image de Chris Weston, stratégiste chez IG, rappellent que « le fait que la BCE se porte acquéreuse de plus d’obligations qu’il n’en existe en circulation constitue un fort facteur pénalisant pour l’euro ».
Retour