L’once reprend des couleurs, en dépit de la conjoncture
Peu de facteurs conjoncturels sont clairement favorables à une évolution haussière de l’or, en ce moment, pourtant, le métal jaune a réussi à se hisser à nouveau au-dessus de la barre symbolique des 1 200 dollars. Son équilibre au dessus de ce seuil demeure toutefois assez précaire et particulièrement dépendant de l’évolution actuelle des évènements sur la planète économique internationale. En attendant, les experts présentent différentes analyses justifiant la reprise, relative mais inattendue, du métal jaune. Pour les spécialistes chez Saxo Banque, il s’agit d’un effet direct de la parution de Janet Yellen devant le Congrès et Sénat américains, cette semaine. L’équipe d’analystes note en effet que la « présidente de la banque centrale a réitéré ‘la patience’ de la Fed quant à la hausse des taux d’intérêt, tout en soulignant les progrès du marché de l’emploi ». De son côté, Aurel BGC déduit surtout que la présidente de la réserve fédérale américaine est « restée très floue sur le timing d’une première hausse des taux directeurs », soulignant que « les membres du FOMC ne semblent pas ‘pressés’ de commencer la normalisation de leur politique monétaire ». Côté européen, la crise d’endettement grecque inquiète toujours, et ce, en dépit des récents « signaux encourageants » perçus au niveau de ce dossier. Le spectre d’un échec des négociations relatives à la résolution de cette impasse continue en effet à planer, et bon nombre d’observateurs ne manquent pas de rappeler que la BCE et le FMI continuent clairement à brandir la carte décisive de leur droit de veto. Trustnet Direct met également en garde contre la forte possibilité d’un « volte-face de Syriza » qui serait alors « susceptible de provoquer la colère des électeurs en Grèce ».
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