Marchés : Une semaine boursière à surveiller de près
Certes, cette nouvelle semaine boursière semble débuter dans le vert et l’optimisme, sur les marchés d’investissement, mais c’est une donne qui risque fort de s’inverser à tout moment, dans une conjoncture mondiale (notamment géopolitique) particulièrement précaire. Entre les derniers rebondissements de l’interminable dossier grec, l’avancement de l’imprévisible situation ukrainienne/russe, et le spectre perpétuellement menaçant de l’Etat Islamique, une crise internationale est susceptible d’éclater à tout moment, entraînant les marchés dans une spirale de stagnation généralisée. Force est de constater pourtant que, pour l’heure, c’est la bonne humeur qui règne sur les principales places boursières mondiales, et surtout européennes. Les observateurs notent effectivement que « l’optimisme des investisseurs est à son comble alors que la BCE doit commencer à déverser cette semaine 60 milliards d’euros dans le cadre de son programme d’assouplissement quantitatif (QE) ». Un facteur haussier de taille qui pourrait bien réussir à contrebalancer, tout au long de cette semaine, le facteur baissier de la précarité conjoncturelle. Par ailleurs, les analystes de Trustnet Direct soulignent surtout les « tensions croissantes entre Moscou et l’Occident et le cessez-le-feu ukrainien (qui) semble être parti en fumée ». L’équipe d’experts met également en garde contre l’avancement rapide et inquiétant de l’Etat Islamique en Afrique du Nord. Une accumulation de facteurs géopolitiques qui pourraient « constituer des “bear traps” (pièges à la baisse) pour les marchés ».
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