L’or au bord d’un plancher sensible
Cette semaine boursière se termine en stagnation relative, sur le marché aurifère, sur fond d’une conjoncture économique américaine et européenne tout aussi relativement confuse. Entre des résultats statistiques US mitigés, une FED encore hésitante et une zone euro qui continue à retenir son souffle, les marchés d’investissement ne savent plus où donner de la tête. Et le marché aurifère en est bien le meilleur exemple. Il suffit de jeter un coup d’œil à quelques récentes performances des marchés financiers, des deux côtés de l’Atlantique, pour réaliser le manque flagrant de tendance claire. Durant la séance de jeudi, Zurich s’est hissé de 1%, Madrid a gagné +0,9%, Bruxelles a accumulé quelques +0,8%, suivie de Paris (+0,6%), puis Milan et Amsterdam (+0,4%), alors que Londres a perdu 0,1% et Lisbonne 0,5%. Côté américain, le Dow Jones a cédé 0,3% alors que le Nasdaq a enregistré un gain symétrique. Bref ; difficile de décider si les marchés bénéficient ou subissent les effets immédiats des derniers rebondissements économiques. En tout cas, pour le marché de l’or, c’est le facteur FED qui continue à peser le plus lourd dans la balance de son orientation. Du coup, les spécialistes de Saxo Banque ont souligné, hier (jeudi), que « l’or tente un rebond sur des niveaux au plus bas de six semaines après la publication des minutes de la Fed. Les taux directeurs devraient encore être maintenus à des taux bas plus longtemps que prévu », notant également que « les opérateurs attendent une preuve supplémentaire de signes de croissance et des signes d’inflation ».
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