L’or en quête d’un catalyseur solide
Stabilisé, depuis la fin de la semaine dernière, au-dessus des 1 225 dollars (entre 1 225 et 1 230 dollars), l’once de métal jaune gravite ainsi autour de son plus bas enregistré sur les cinq dernières semaines. Entre la reprise –relative mais indéniable- de la devise américaine et l’apaisement des inquiétudes européennes et internationales concernant le dossier grec et la crise ukrainienne, le métal jaune peine à trouver appui sur un solide catalyseur pour effectuer un rebond haussier pourtant très anticipé. Bon nombre d’observateurs notent, en ce début de semaine, un regain d’appétit, au sein des marchés d’investissement, pour les actifs jugés ‘à risque‘, délaissant ainsi les valeurs refuge, dont notamment la relique barbare. Les experts rappellent d’ailleurs à ce sujet que « les deux grands facteurs d’inquiétudes de ces derniers jours, l’Ukraine et la Grèce, se font plus discrets ». Il faut en effet rappeler que la crise ukrainienne est temporairement évitée par l’accord de cessez-le-feu signé entre les forces de Kiev et les séparatistes pro-russes qui bénéficient du soutien de Moscou. Quant au dossier grec, un avancement inespéré a été réalisé, à la fin de la semaine dernière, suite aux pourparlers entre les principales institutions européennes et les représentants du gouvernement grec. Les analystes de Barclays Bourse soulignent à ce sujet que « les dirigeants grecs jouent l’apaisement en se déclarant prêts à discuter avec la Troïka ». Une analyse optimiste soutenue par le constat d’Aurel BGC qui estime que « le message est nettement plus positif après l’échec la veille d’une réunion de l’Eurogroupe ».
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