Europgroupe et Minsk plombent le prix de l’once
L’optimisme des marchés aura finalement eu raison des tentatives de reprise de l’once. Pris entre l’Eurogroupe et le Minsk, le métal jaune a fini par céder sous le poids des pressions imposées par l’accumulation des facteurs baissiers. Certes, rien n’est encore décidé dans le dossier grec et les déclarations de l’Europgroupe ont essentiellement départagé les avis experts, entre ceux qui y perçoivent un début de réelle résolution du problème persistant, et ceux qui demeurent sceptiques quant aux véritables intentions de l’institution. Chez Barclays Bourse, c’est justement le scepticisme qui domine, puisque l’équipe d’analystes souligne que « côté Eurogroupe (…), Athènes et ses partenaires européens n’ont pas pu se mettre d’accord et nous considérons que les points de vue sont encore très divergents à ce jour », même s’ils ne manquent pas de noter que les négociations sont encore maintenues. Du coup, et étant donné les réactions mitigées concernant le dossier grec, c’est surtout le dossier ukrainien qui explique la vague d’optimisme qui a traversé l’ensemble des marchés internationaux, et notamment les places boursières européennes. La rumeur (relativement officielle) court concernant le succès –assez inattendu- des négociations à Minsk. Les observateurs rapportent en effet qu’un « accord de cessez-le-feu a été conclu à Minsk entre les chefs d’Etat et de gouvernement russe, ukrainien, allemand et français », et sera appliqué dès dimanche.
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