L’euro sous la pression de la Grèce
La monnaie unique encaisse péniblement le coup, sous la pression d’un dossier grec qui avance actuellement vers ce qui semble être une nouvelle impasse de taille. De son côté, le billet vert reprend quelques couleurs haussières, manifestement revigoré par les récents chiffres annoncés par le Département du Travail américain (relatifs à l’emploi et au chômage) et qui ont révélé des résultats au-dessus des prévisions des économistes. Rappelons en effet que le rapport officiel dévoilait non seulement 257.000 créations d’emploi, au mois de janvier, mais également des révisions des chiffres des mois de décembre et novembre 2014, résultant eux-mêmes en une accumulation de gains de l’ordre de 147.000 créations d’emplois. Le rapport révélait aussi les chiffres relatifs à la hausse du chômage, contrebalançant la foule de bonnes nouvelles annoncées par ailleurs. Toutefois, certains experts estiment que cette hausse du chômage (à raison de 5,7%) n’est pas considérée comme une mauvaise nouvelle. C’est par exemple le cas des analystes de Natixis qui justifient cette performance relativement mitigée par le fait que « la stabilisation du taux de participation au marché du travail en moyenne sur 2014 signale que les travailleurs découragés reviennent ». En tout cas, dans le duel euro/dollar, c’est le billet vert qui remporte cette manche haut la main et sans grande difficulté, d’autant plus que les difficultés du dossier grec sont plus présentes que jamais. Barclays Bourse conclut en effet que « la Grèce n’attend pas que les autres pays européens la mettent au bord du précipice, Yanis Varoufakis et Alexis Tsipras avancent d’eux même vers le vide. Ils ont déclaré ce week-end ne plus vouloir d’aide sous conditions de qui que ce soit ».
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