Une réelle solution pour le dossier grec ?
Un début de semaine mitigé et confus pour les différents marchés financiers européens, en dépit d’un mois de janvier dans le vert incontestable, avec des indices d’activité surprenants dans leur performance haussière et souvent bien au-delà des attentes et prévisions expertes. Rappelons notamment la hausse inattendue des indices de PMI de l’Eurozone (à 51 contre 50,6) ou encore en France (à 49,2 contre 47,5). Seule l’Allemagne aura dérogé à cette lignée de bonnes surprises euro, provoquant un vent de craintes et d’incertitudes, dans la mesure où il s’agit de la première et plus puissante économie de la zone. Et c’est aujourd’hui au tour de la Grèce de tenter de se hisser pour se positionner quelque part dans ce tableau d’honneur. Les observateurs rapportent en effet que le ministre des finances grec a soumis cette semaine la proposition d’un échange de « la dette publique grecque détenue par la BCE et le secteur public contre des obligations indexées sur la croissance ou perpétuelles, évitant ainsi de faire subir des pertes au secteur privé ». Pour les analystes de Barclays Bourse, il s’agit là d’une « avancée importante qui permettrait une restructuration plus acceptable pour les créanciers. En l’état, il ne s’agit que d’une piste de travail mais le message délivré est positif car il démontre le souhait de la Grèce de rester dans la zone euro ». Bon nombre de prévisions expertes tablent par ailleurs sur une décision imminente de relèvement des taux directeurs de la FED (dès la fin du mois d’août), justifiée par le poids de la pression déflationniste outre-Atlantique.
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