L’once renforce ses positions haussières

A quelques heures de l’annonce officielle des décisions issues de la réunion du conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne, l’attentisme des marchés d’investissements atteint son paroxysme, les espoirs sont au plus haut et le marché aurifère continue à profiter pleinement des doutes marquant cette situation intermédiaire où tout peut encore arriver. L’once continue donc à coter au plus proche du seuil technique et symbolique des 1 300 dollars, naviguant solidement dans des eaux qui le placent à cœur de sa meilleure performance quadri-mensuelle, et, parfois en cours de séance, semestrielle même. Il faut en effet rappeler que l’once de métal jaune a déjà réussi à briser le palier des 1 300 dollars, un plus-haut jamais atteint depuis le mois d’août dernier. En monnaie unique, les sommets actuels de l’or représentent un record annuel jamais égalé depuis le mois de mai 2013. La conjoncture internationale demeure la principale raison de ce fulgurant rebond haussier, avec des experts qui citent, notamment et entre autres facteurs, une « croissance faible et l’inflation proche de zéro » en Europe, ce qui devrait, selon le consensus analyste, pousser la banque centrale européenne à lancer, dès le mois prochain, ses fameux OMT. En attendant, les spécialistes de Saxo Banque soulignent que « fuyant l’or depuis près de deux ans déjà, les investisseurs reprennent goût au métal jaune alors que l’on apprend que la hausse de la croissance américaine ne sera pas suffisante pour compenser la faiblesse des économies étrangères. Les décideurs politiques en Europe et en Asie font face au défi de vaincre la spirale déflationniste qui pointe le bout de son nez depuis quelque temps déjà ».

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