La BNS créé la (mauvaise) surprise
Il aura fallu au moins ça pour détourner l’attention des investisseurs du rendez-vous économique majeur du 22 janvier prochain. Les marchés étaient pourtant entièrement focalisés sur le lancement imminent des OMT de la banque centrale européenne, mais la BNS a plombé l’ambiance festive du moment en annonçant sa décision de mettre un terme à sa politique monétaire d’arrimage à l’euro. En d’autres termes, la banque nationale suisse abolira désormais le cours plancher de 1,20 franc suisse pour un euro, provoquant ainsi automatiquement une flambée considérable du franc suisse et une stagnation prononcée de la plupart des places boursières internationales. Les spécialistes du groupe IG confirment d’ailleurs la surprise des marchés, en soulignant que « juste au moment où les marchés semblaient être passés en pilotage automatique et où les investisseurs commençaient à se positionner en vue de la prochaine réunion de la Banque centrale européenne (BCE), la Banque nationale suisse est venue gâcher la fête ». Dans ce contexte, l’attentisme entourant le lancement potentiel des OMT, à l’issue de la réunion BCE du 22 janvier, s’intensifie considérablement, amplifiant les espoirs des investisseurs de voir cette nouvelle politique monétaire soulager la pression accumulée et imposée aux marchés européens. Chez IG on rappelle à ce sujet que « les investisseurs vont forcément devoir se pencher sur les actions européennes, le programme d’assouplissement quantitatif (QE) à venir de la BCE représentant une opportunité unique ».
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