Le pétrole secoue les marchés euros
Les principaux marchés financiers européens avancent dans une évolution stagnante en dents de scie, cette semaine, subissant l’effet ‘montagnes russes’ imposée par les variations lunatiques du marché pétrolier. Les sentiments dominants sur les places boursières mondiales (et particulièrement européennes) demeurent du coup la nervosité et également la méfiance. Les analystes du groupe IG soulignent d’ailleurs que la volatilité sera probablement le mot d’ordre en règne, tout au long du premier trimestre de cette nouvelle année, « alors que les marchés doivent faire face à une spirale déflationniste du côté des matières premières, des rendements obligataires volatils, des incertitudes politiques et, enfin, des banques centrales qui ne semblent pas en mesure d’aller jusqu’au bout de leurs mandats ». D’ailleurs les experts ne manquent pas non plus de noter l’ambiance radicalement opposée qui règne de l’autre côté de l’Atlantique, avec des marchés américains toujours aussi euphoriques et déterminés à enchainer les sommets historiques. Les analystes commentent à ce sujet que « l’histoire ne ment pas et après le rally de six ans que vient de signer le S&P 500, il faut revenir à la fin du 18ème siècle pour trouver la trace de sept années consécutives de hausse à Wall Street ». Par ailleurs, rappelons que le reste de la semaine offrira suffisamment d’indicateurs statistiques US pour fournir des catalyseurs plus ou moins importants aux marchés financiers ; les prix à la production industrielle, l’indice Empire State de la Fed de New York, les inscriptions aux allocations chômage et l’indice de la Fed de Philadelphie.
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