L’once affiche son plus haut en euros
Boosté par un retour des angoisses européennes relatives à l’anticipation d’une crise (politique et économique) grecque, l’once de métal jaune confirme son rebond haussier, et tient solidement la barre des 1 210 dollars, visant le seuil technique des 1 215 dollars. Mais si l’once a accumulé des gains considérables en devise américaine (plus de 10 dollars, en l’espace de deux séances), c’est surtout en monnaie unique qu’il affiche sa plus belle performance, enregistrant son plus haut niveau en euros depuis le 11 septembre 2013. Bon nombre d’experts établissent un parallélisme logique entre les circonstances qui avaient justifié le rebond de l’once en euros, à l’époque, et celles qui expliquent sa belle performance actuelle en devise unique. Rappelez-vous, en septembre 2011, « la valeur refuge montait puisque la France et les Etats-Unis semblaient devoir bombarder les forces loyales à Damas, accusées d’utiliser des armes chimiques ». A l’époque, une telle mesure aurait géopolitiquement équivalu à « une extension majeure de la guerre qui rage la Syrie », un scénario qui n’a finalement jamais eu lieu. Dans le cas présent, le plus haut de l’once en euros prend essentiellement racine dans l’appréhension des marchés euro concernant le spectre de la crise économique en Grèce, et par extension, en zone euro. Les courtiers de Triland Metals estiment d’ailleurs à ce sujet que le cours de l’or en euros est maintenu « en vue des élections législatives grecques, à la fin du mois, la thématique du ‘Grexit’ se rappelant au bon souvenir des investisseurs ».
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