Faible orientation des marchés euro
Ce sont surtout des marchés partagés qui font régner, en ce début de semaine, une ambiance attentiste et hésitante, subissant donc automatiquement un manque évident d’orientation. Il faudra attendre encore deux semaines pour voir le côté européen de l’Atlantique trouver enfin appui sur un véritable catalyseur économique ; la BCE. Il faut en effet rappeler que le 22 janvier 2015 marquera la date à laquelle la banque centrale européenne procèdera éventuellement à une extension (encore non-confirmée) des rachats obligataires aux emprunts d’État. Le président de l’institution, Mario Draghi, avait lui-même parlé de cette possibilité à plusieurs reprises, dans le cadre de ses récentes déclarations officielles, et ce, en dépit de la réticence affichée de l’Allemagne à maintenir cette mesure. Toutefois, il faudra également prendre en considération un facteur décisif dans l’évolution de la politique monétaire de la BCE ; la Grèce. Les experts de Saxo Banque soulignent en effet que, dans la mesure où le Parlement grec a été dissous et à la veille des élections législatives anticipées, « la situation en Grèce continue d’inquiéter ». Ils rappellent également que « le parti anti-austérité est en effet donné favoris, pour le plus grand malheur de l’Union européenne et du FMI, qui se sont engagés à prêter au pays près de 240 milliards d’euros, contre la mise en place de très fortes mesures d’austérité ». En attendant, les marchés financiers européens reprendront, dès le début de cette semaine, une activité normale qui devrait demeurer modérée jusqu’à la semaine prochaine.
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