Un vent de panique souffle sur les marchés
Une chose est sure ; aucune rive de l’Atlantique n’a actuellement quoi que ce soit à envier à l’autre. Si les ‘sherpas’ ont jugé que la conjoncture économique US valait la peine d’une intervention massive, la situation sur les places boursières européennes n’inspire que panique et angoisse tant aux opérateurs qu’aux observateurs. Petit tour d’horizon de la chute généralisée de la séance de jeudi; outre la baisse du Dow Jones et du Nadsaq, Amsterdam, Zurich, Milan, Paris, Madrid, Bruxelles et Lisbonne ont unanimement enregistré des chutes plus ou moins sérieuses, variant entre 0,3% et 1,6%. Seules les bourses de Londres et Francfort ont réussi à tirer péniblement leur épingle du jeu, affichant une très timide hausse ne dépassant pas les 0,2%. Un analyste chez Barclays Bourse commente d’ailleurs cette journée boursière particulièrement morose en soulignant qu’il s’agit d’une « séance de quasi panique (…) avec des investisseurs qui décident désormais de donner la primeur aux mauvaises nouvelles (niveau de croissance mondiale, situation en Grèce, Ebola…) ». De son côté, Jim Paulsen, stratège en chef de Wells Fargo AM, préfère manifestement voir le verre à moitié plein, estimant que « le récent effondrement des valeurs de la zone euro représente probablement une bonne opportunité pour faire l’acquisition d’actions bon marché ». Position relativement partagée par Barclays qui rappelle que « des rebonds techniques intermédiaires devront se produire, mais seront probablement l’occasion d’alléger des positions ».
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