Les indices US plombent les marchés euro
Les temps sont durs pour les marchés européens qui ont connu, vendredi dernier, une fin de semaine ardue et clairement baissière, clôturée par une séance dépourvue d’indicateur macroéconomique en provenance du bloc euro, mais marquée par « la faiblesse persistante de la monnaie unique et des données décevantes en provenance des Etats-Unis ». Petit tour d’horizon du bilan détaillé de la semaine dernière, avec une baisse généralisée qui se traduit en chiffres comme suit : le CAC 40 de 1,2%, le Dax de 1,7%, le SMI de 0,5%, le Footsie 100 de 1,2, le Footsie MIB (Milan) de 1,4 et l’Ibex (Madrid) de 1%. Cette nouvelle série de repli fait suite à plusieurs semaines d’inquiétudes relatives à l’évolution particulièrement stagnante de la conjoncture –tant économique que politique et géopolitique- du bloc euro. Et ce sont des angoisses que les principaux analystes estiment avoir été « légitimées et renforcées (depuis la séance de mardi dernier) par les PMI de la région et l’indice IFO en septembre, tous deux en deçà des attentes des économistes », mais qui ravivent surtout les doutes des opérateurs et des professionnels concernant « l’efficacité à moyen terme de la politique de soutien de la banque centrale européenne ». Mais, paradoxalement, la chute actuelle de la monnaie unique face au billet vert semble bénéficier aux entreprises de la zone euro, puisque « cette nouvelle baisse de l’euro s’explique en grande partie par les récents propos de Mario Draghi » qui, selon les experts « martèle actuellement, principalement depuis une semaine, que l’institution est prête à utiliser les derniers outils (notamment non-conventionnels) qu’elle possède en cas de persistance de la faible inflation en zone euro ».
Retour