Demande d’or des banques centrales au second trimestre
Les achats nets des banques centrales au cours de ce second trimestre ont totalisé 117,8 tonnes. Il s’agit du 14ème trimestre consécutif d’achats nets, soit 28% de plus par rapport à 2013. En termes de valeur, cela représente 4,9 Milliards de dollars. Et les achats d’or depuis le début de l’année s’élèvent à 242,1 tonnes. Les banques centrales des marchés émergents demeurent les principales acheteuses d’or avec la Russie (54 tonnes), le Kazakhstan (7 tonnes) et le Tajikistan (3 tonnes). Par ailleurs, le Mexique, la Serbie et le Kyrgyzstan ont également augmenté leurs réserves d’or, mais avec des quantités plus faibles (moins de 1 tonne). Un cas particulier cependant, celui de l’Equateur, qui a engagé ses réserves d’or dans un « swap » avec Goldman Sachs, en vue d’accroitre ses liquidités. Voici un graphique retraçant les achats d’or par les banques centrales depuis 2011: *H1 : première moitié de l’année Le second trimestre a été marqué par un élément clé, avec l’annonce d’un quatrième Central Bank Gold Agreement. Celui-ci a eu lieu le 19 mai dernier par les banques centrales de la zone euro, de Suède, de Suisse ainsi que la Banque Centrale Européenne. Dans le souci de clarifier leurs intentions par rapport à leurs avoirs en or, les signataires ont fait la déclaration suivante : « L’or demeure un élément important des réserves monétaires mondiales » « Les signataires continueront de coordonnées leurs opérations sur l’or afin d’éviter les perturbations du marché » « Les signataires n’ont aucunement l’intention de vendre des quantités d’or importantes » Cet accord s’appliquera à compter du 27 septembre après l’expiration du précédent accord, il sera revu au bout de cinq ans. Au cours de ce trimestre, les ventes d’or des banques centrales n’ont pas dépassé les 2,5 tonnes, avec une nouvelle fois l’Allemagne en tête, du fait de son programme de frappe de pièces d’or. Les évènements économiques et géopolitiques plongent le monde dans un climat chargé d’incertitudes et d’instabilité. Il est indéniable, à fortiori dans ce contexte, que les banques centrales continuent de vouloir gérer les risques de façon optimale à travers la diversification de leurs réserves…grâce à l’or !
Feriel Belhassen
Rédactrice gold.fr
(Source : World Gold Council)
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