Demande mondiale d’or : La Chine, entre 2013 et 2014
Petit flashback ; au terme de l’année 2013, la demande aurifère chinoise affichait un flamboyant bilan haussier de +40%, se propulsant ainsi, pour la première fois de son histoire, au-delà du seuil des 1 000 tonnes d’or physique importées. Une performance qui lui a permis de s’installer en tête de liste des pays consommateurs de métal jaune, arrachant dans la foulée ce titre à l’Inde. Le facteur central de cet exploit serait, selon les experts, en relation directe avec « la ruée vers l’or physique des consommateurs, qui ont voulu profiter de l’effondrement de près de 30 % des cours ». Pourtant, après un début de 2014 timide, le président de la China Gold Association, Xin Song, a déclaré, dès le mois de juin, que « la demande chinoise ne dépasserait pas le niveau de 2013 », et qu’elle serait « probablement inchangée ou légèrement inférieure, mais tout de même supérieure à 1.000 tonnes ». Par ailleurs, le World Gold Council (Conseil Mondial de l’Or), qui avait jugé l’année aurifère chinoise 2013 « exceptionnelle », a maintenu sa confiance, durant les premiers mois de l’année 2014, affirmant, en avril que « la hausse des revenus, liée à une classe moyenne bien plus importante, va faire naître beaucoup d’autres consommateurs potentiels avec un pouvoir d’achat plus élevé ». En dépit des rapports peu encourageants de l’Association chinoise de l’or (CGA), le CMO prévoit encore que la demande de métal jaune de la part du secteur privé enregistrera une hausse « entre 20 % et 25 % jusqu’en 2017 pour atteindre 1.350 tonnes (…), de quoi conserver une place de leader mondial ».
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