Jours fériés : Un autre facteur de baisse
Et c’est à une nouvelle pression baissière que le métal jaune résiste pourtant très vaillamment, réussissant même à voler quelques gains supplémentaires dans un contexte général qui prête très peu au profit. Le marché aurifère se rapproche à nouveau des 1 300 dollars l’once, en dépit d’une conjoncture qui encourage davantage les investisseurs à s’abstenir et garder leurs placements bien à l’abri de tout risque…du moins, jusqu’à la fin de la semaine prochaine. Bon nombre d’experts, à l’image des spécialistes d’ANZ, rappellent, en cette fin de semaine, que la faiblesse attendue des volumes sur le marché de l’or sera certainement due, à court terme, à « une période comptant nombre de jours fériés, comme lundi dernier le Summer Bank Holiday observé au Royaume-Uni (…), et lundi prochain aux Etats-Unis, tel sera également le cas pour le Labor Day ». Une vague d’inactivité risque donc de s’abattre sur l’ensemble des marchés d’investissement (particulièrement en Europe et aux Etats-Unis), et le marché aurifère ne fera probablement pas exception. Côté indicateur macroéconomique, les observateurs citent surtout la publication du rapport officiel relatif à la deuxième estimation de la variation du PIB américain au deuxième trimestre 2014, attendue à 3,9%, contre 4% (première estimation). Les analystes de Saxo Banque affirment qu’il « a fort à parier que les investisseurs ont encore en mémoire la déconvenue de l’estimation finale du PIB américain au premier trimestre, qui était ressortie très nettement en baisse par rapport à la première estimation ».
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