Des marchés mondiaux en mal de catalyseur solide
En dépit de sa récente vague de rebond relatif, les principaux marchés financiers mondiaux (et plus particulièrement les marchés européens) sont actuellement en mal de catalyseurs solides. Les places boursières majeures maintiennent une ambiance d’attentisme latent, à la recherche d’un indicateur capable de renforcer leur hausse fraichement acquise. Les prévisions des experts à court terme demeurent baissières, en l’absence du fameux catalyseur capable de maintenir la remontée des marchés entamée dès le milieu de la semaine dernière. Stan Shamu, analyste marchés chez IG, évoque surtout la possibilité d’un catalyseur géopolitique, rappelant que « s’il semble y avoir des progrès sur la situation en Irak, on a droit à des commentaires contradictoires sur le front russe », et reportant que « certaines informations font état d’un retrait des troupes russes de la frontière ukrainienne où elles étaient massées, mais l’OTAN dit n’avoir rien constaté de tel et juge toujours hautement probable une intervention de Moscou dans l’Est de l’Ukraine ». Pour l’heure, l’agenda économique mondial porte peu de rendez-vous majeurs cette semaine. Seule la publication de l’indice ZEW (traduisant le sentiment économique en Allemagne) est attendue, dans les séances à venir, et les prévisions des spécialistes le placent baissier (par rapport à son niveau de juillet). Côté américain, la reprise continue à rythme plus mesuré et largement en mal de catalyseur aussi, en dépit d’un soulagement dû à un « relatif apaisement des tensions géopolitiques ».
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